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Les compétences qui feront la différence dans le futur sont personnelles, pas techniques

Programadores trabajando

Suite à la publication d’un rapport d’IBM sur les compétences réelles requises par les chefs d’entreprise au cours des prochaines années, l’analyste et chercheur en ressources humaines et gestion de talent, Josh Bersin, a ouvert une réflexion intéressante sur son site web à propos des résultats d’une étude.

La recherche d’IBM, qui inclut les résultats d’enquêtes réalisées dans 50 pays auprès de 6 000 directeurs, conclut qu’environ 120 millions de professionnels auront besoin de suivre un nouveau parcours de formation au cours des trois prochaines années pour faire face à un nouvel environnement professionnel. Cependant, la grande brèche ne porte pas autant sur les compétences techniques (essentiellement numériques) ou « hard skills », que sur celles qui relèvent du comportement personnel ou « soft skills ».

L’adaptation à un nouvel environnement

La majorité des entreprises s’attaquent déjà aux carences en compétences numériques de leurs employés. Une demande de formation avec de constants changements et mises à jour, qui risque tôt ou tard d’être déphasée étant donné le rapport qu’elle entretient avec des tâches que les ordinateurs ou robots finiront peu à peu par exercer.

Ce qu’aucun de ces derniers ne pourra remplacer, ce sont les compétences purement humaines, celles qui ont trait aux relations interpersonnelles et à la maîtrise de soi.

L’enseignement de ces compétences – du moins celles qui sont irremplaçables – est plus coûteux compte tenu que celles-ci sont de plus en plus prisées et valorisées. Comme l’indique Josh Bersin, les travaux des analystes de données subissent également une hybridation progressive. On attend non seulement d’eux qu’ils interprètent des données mais aussi qu’ils négocient avec des clients internes et communiquent efficacement leurs idées pour le plus grand bénéfice de l’entreprise.

La formation transversale : soft skills et hard skills

L’une des réponses au climat économique et technologique actuel est, comme le suggère Josh Bersin, de créer des « écoles d’entreprises » avec une approche transversale. Ces écoles doivent être capables de satisfaire la demande élargie et complexe en matière de compétences émanant des nouveaux employés. Les chiffres sont suffisamment préoccupants et il ne semble pas que nous puissions laisser reposer tout le poids de la formation sur les établissements d’enseignement. D’ailleurs, les études indiquent que 65 % des enfants qui ont commencé l’enseignement primaire en 2017 occuperont des postes qui n’existent même pas à l’heure actuelle. Au cours de cet entretien avec la responsable des ressources humaines d’IBM sur CNN, nous avons passé en revue quelques-uns de ces chiffres étonnants.

IBM: 120 million workers will need retraining due to robots

Coût de la formation en entreprise : tendances

Grâce aux données effarantes révélées dans le rapport d’IBM, nous avons également pu comparer le temps nécessaire pour former à nouveau un employé. Alors qu’en 2014, on parlait de trois jours, aujourd’hui on parle d’environ 36 jours. La capacité à développer des compétences permettant aux travailleurs d’évoluer brillamment dans un environnement changeant et flexible déterminera l’adaptation réussie des futurs chefs… quel que soit leur poste.

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